Coutre de merrandier
Le coutre, c'est le fer tranchant de la charrue, disposé à l'avant du soc ; et c'est aussi un merlin à fendre le bois (définitions du Larousse universel). C'est pourquoi, il faut préciser l'utilisateur :
- Le merrandier s'en sert pour dresser les merrains.
- Le tonnelier l'utilise également pour affiner le parement du merrandier sur les douelles (merrains qui, dans la main du tonnelier, deviennent des douelles).
- C'est la doloire du fendeur.
Comme le départoir, il est emmanché de bas en haut dans une douille tronconique. Celle-ci est déportée vers l'extérieur, du côté du copeau.
Son manche a une longueur d'environ soixante centimètres.
Son fer est constitué d'une lame acérée, légèrement courbée, au tranchant comportant un seul biseau. Sa plus forte épaisseur forme une nervure qui court au milieu de toute sa longueur.
Il est terminé par deux pointes qui lui valent son nom de queue d'hirondelle.
L'outil est lancé de haut en bas puis, d'un mouvement bref du poignet, on fait éclater le bois.
Étymologie : vient du latin culter, couteau.